
Dimanche, 18 juin 2022-Le cri d’alerte consécutif aux menaces de destruction de la chaussée du Pont Maréchal lancé, par Gloria Tuluka Nzuzi, Directrice Générale de l’OEBK, lors des festivités marquant les 40 ans d’existence de cet ouvrage, était allé tout droit à l’oreille des autorités japonaises.
Près d’un moi seulement après, ces dernières n’ont pas hésité un seul instant de dépêcher sur place à Matadi une mission composée des experts en la matière qui, aussitôt arrivée, s’est mise au travail.
Au demeurant, elle a procédé à l’ouverture de la chaussée dudit pont présentant des fissures partout et autres nids de poules et, éventuellement, voir de visu l’état de l’acier.
Après le constat, la mission a constaté avec beaucoup d’amertume la dégradation de l’acier de cet ouvrage du reste entamé par les eaux de pluies qui suintent à partir de cette chaussée fissurée et parsemée des nids de poules.
Une situation jugée normal par la mission japonaise étant donné que depuis la construction de ce pont en 1982, jamais il n’a subi un entretien approfondie.
Les résultats des études d’excavation ainsi que ceux d’autres tests menés sur l’ensemble de l’ouvrage ayant permis de déceler superficiellement toutes les autres anomalies, la mission japonaise a jugé bon de repartir d’abord pour revenir l’année prochaine afin de commencer les travaux proprement dit de réhabilitation de fond en comble de ce pont.
Mais auparavant, Justin Luemba Makoso, Gouverneur a i de la province du Kongo Central, qui a reçu cette mission conduite auprès de lui par le nº 1 de l’OEBK Gloria Tuluka Nzuzi, n’a pas manqué de remercier le Gouvernement Japonais pour son soutien à l’entretien de cet ouvrage dont l’importance dans l’économie de la République Démocratique du Congo n’est plus à démontrer.
Dieudonné MUAKA DIMBI
