
Dimanche, 11 décembre 2022-Le président de la République était devant les deux chambres du parlement réunies en congrès pour son traditionnel discours sur l’état de la nation ce samedi 10 décembre.
Après avoir brosser toutes les questions brûlantes de l’heure, le chef de l’État est revenu sur la question relative à l’administration publique.
Dans ses propos, il dit faire du rajeunissement de l’administration publique une des priorités de son mandat pour plus d’efficacité.
C’est ainsi que le Gouvernement a engagé une série de réformes visant l’amélioration des conditions de travail et de gestion de la carrière des Agents et Fonctionnaires de l’État.
Un dispositif graduel de mise à la retraite combiné à la promotion des nouveaux cadres et agents a été mise en place pour répondre au vieillissement prononcé du personnel, aux fictifs et au cumul des fonctions.
« Ainsi la mise à la retraite de 10.000 fonctionnaires de l’État est en cours et 5000 jeunes agents sont en processus de recrutement. Aussi, dans un élan humaniste et suivant ma vision de l’état de droit, j’ai signé en juillet dernier, une série d’ordonnances portant réhabilitation des centaines des fonctionnaires, révoqués ou retraités en 2009 et 2010, en violation de la loi, ce qui donnait l’impression d’un réglement de comptes », a dit Félix Tshisekedi.
À lui de poursuivre « L’état de droit que nous voulons tous et appelons de nos voeux ne saurait s’accommoder avec des telles pratiques. Le Gouvernement a déjà disponibilisé des fonds nécessaires pour couvrir cette réforme. Plusieurs autres mesures ont été prises, notamment le recensement général, les mécanisations progressives et la régularisation statutaire des agents et fonctionnaires de l’État. Ceci permettra de maîtriser la masse salariale à moyen terme ».
Enfin, dit-il, je ne peux passer sous silence cette dernière mesure, appelée à soulager les pensionnés de l’Etat. Il s’agit de l’extension de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État aux Provinces et à l’ensemble des retraités qui, hier, en étaient exclus.
Kevin INANA
