31 décembre 2020-Comme prévu antérieurement, Martin Fayulu Madidi s’est adressé à la population congolaise ce mercredi 30 décembre 2020 à l’occasion des fêtes de fin d’année. Le message du président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE) a tourné autour de la conscientisation du peuple dont il ne cesse de placer au premier plan de son combat politique.
Ce dernier a présenté un tableau sombre de la vie politique actuelle qui, selon lui, n’est que la répétition des erreurs qu’ont commises leurs prédécesseusr et qui ont d’ailleurs par la suite plongé le pays dans un cycle de crise perpétuelle depuis les années 1960.
L’homme de la « vérité des urnes » n’a pas manqué lors de son adresse, de revenir sur sa proposition de sortie de crise qu’il ne cesse de vanter nuit et jour. À son entendement, ladite proposition permettra aux acteurs politiques du pays d’entreprendre des réformes consensuelles qui seront pilotées par les hommes de Dieu congolais, secondés par les différentes organisations africaines en la matière pour apporter des solutions adéquates aux vrais problèmes de la société congolaise tels que la commission électorale, la cour constitutionnelle, la défense, la police, la lutte contre la corruption et les droits humains.
« Nous devons redonner le pouvoir au peuple en organisant des nouvelles élections anticipées, présidentielle, législatives nationales, législatives provinciales, sénatoriales, présidents
des Assemblées provinciales et gouverneurs des provinces », a-t-il insisté en utilisant un ton assez autoritaire.
Et d’ajouter : « emprunter d’autres chemins que ceux-ci n’apporteront que des solutions cosmétiques, la corruption et la manipulation, sans résoudre les vrais problèmes qui résident au niveau de la légitimité des institutions et de leurs animateurs ».
Se montrant toujours familier au peuple de sa nation, Fayulu annonce la mise en place à partir du 20 janvier 2021, d’un cabinet composé des femmes et d’hommes qui manifestent la volonté de pousser la République démocratique du Congo vers le sommet.
Ce combat qui s’annonce dans un laps de temps, à l’entendre, sera accentué par des voies et moyens démocratiques pour que le peuple regagne sa souveraineté de mandater les animateurs des institutions.
Guillaume MAVUDILA