Jeudi, 10 mars 2022-Il n’y a pas eu cours ce mercredi 9 mars 2022 aux écoles conventionnés catholiques de Lukala, un cité productrice du ciment gris située à 170 Kms à l’Est de Matadi, capitale de la province du Kongo Central.
Tous les professionnels de la craie y prestant dont la patience a en effet dépassé les limites du supportable, ont décidé d’observer ce jour un arrêt de travail et sont descendus dans la rue pour manifester contre le mauvais traitement que leur font subir les responsables locaux de l’EQUITY BANK BCDC.
Ces derniers, contrairement à leurs collègues de cette même Institution financière disséminées ça et là à travers le Kongo Central, se livrent à les pénaliser en ne voulant pas payer la prime de gratuité due aux enseignants du primaire des écoles conventionnées catholiques qui, selon Vaneste Nsemi Mbutu, secrétaire Sous-provincial du Syndicat National des Écoles Conventionnées Catholiques (SYNECAT/Lukala), continuent à broyer du noir.
Non contents de cette façon de faire de la part des autorités locales de cette banque, leurs délégués syndicaux réunis au sein du SYNECAT n’avaient plus d’autres alternatives que d’ordonner le séchage de travail ce jour et ce, jusqu’à ce qu’un compromis accepté par tout le monde sera trouvé à leur situation.
Outre cette prime de gratuité, ces enseignants reprochent également aux responsables locaux de cette banque entre autres la paie tardive des frais de fonctionnement en faveur desdites écoles.
À cela s’ajoute la violation, par ces derniers, des clauses contenues dans le protocole d’accord signé entre l’EQUITY BANK BCDC et les enseignants et ce, en rapport avec les états de paie.
Partie de l’EP. Mbata- Funsi, cette marche pourtant pacifique s’est clôturée au rond-point du Cinquantenaire où les manifestants en colère ont déposé leur mémorandum entre les mains de l’autorité politique locale et la copie de ce document au responsable de la province éducationnelle du Kongo Central 2.
À noter qu’au niveau du Foyer Social de la Cimmentérie de Lukala, les manifestants ont été brutalement dispersé par la police qui a dû recourir au gaz lacrymogène mais sans succès.
Quelques enseignants manifestants ont été tout de même interpellés puis relâchés par la suite.
Au niveau de la banque, ses responsables disent ignorer tous les bobards racontés par les manifestants.
Face à cette contradiction, on ne sait cependant qui dit mieux.
Dieudonné MUAKA DIMBI