8 janvier 2021-Tout est parti du programme d’urgence de 100 jours du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. La Société Congolaise de Construction SOCOC, une entreprise créée depuis 2013 par des hommes d’affaires du Nord-Kivu avait également gagné plusieurs marchés de construction des routes, des collecteurs et des ponts afin de moderniser les villes de Bukavu, au Sud-Kivu et Goma, au Nord-Kivu.
L’entreprise avait signé le contrat avec le gouvernement congolais déjà convaincu du savoir faire et s’était mise sur terrain en construisant des routes et d’autres infrastructures dans les deux villes précitées, choses témoignées par des nombreuses autorités provinciales en l’occurrence le gouverneur, Carly Nzanzu Kasivita du Nord-Kivu et son collègue du Sud-Kivu, Théo Kasi Ngwabidje.
Pendant que l’entreprise était à l’œuvre dans le Kivu, débuta le procès de 100 jours où le directeur de la Sococ était parmi les accusés avec Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Modeste Makabuza avait écopé d’une peine d’un an de prison avec des amandes à la première instance. Ses avocats avaient par la même occasion introduit une action réclamant son acquittement par la Cour de cassation, car selon eux , leur client est et reste innocent.
Malheureusement, la Cour avait alourdi la peine du DG de la Sococ en date du 30 septembre 2020 pour deux ans de prison.
Arrêté de façon spectaculaire à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, en avril 2020, Modeste Makabuza recouvre sa liberté, ce vendredi 8 janvier 2021, après avoir passé 10 mois dans la prison de Makala à Kinshasa. L’un des avocats de l’homme d’affaires congolais précise : « Modeste Makabuza était éligible à la grâce présidentielle, sa libération est une preuve que le travail abbatu par la SOCOC est une réalité sur terrain et que l’entreprise est sérieuse. la Sococ travaille pour la nation, elle a une bonne réputation et est animée par l’esprit patriotique. », a déclaré maître Éric Birindwa.
Il sied de préciser que le Directeur Général de la société congolaise de construction Sococ est sorti de la prison car bénéficiant de la grâce présidentielle, confirme maître Éric Birindwa et Aimé Kaba, tous avocats de la SOCOC.
Pour rappel, la société congolaise de construction Sococ est toujours sur terrain à Goma et Bukavu où elle construit 32,5 kilomètres de routes dont 20 au chef-lieu du Sud-Kivu et 12.5 au Nord-Kivu. Une partie est déjà asphaltée avec satisfaction et d’autres travaux continuent à se matérialiser. La libération de son DG prouve que la Sococ n’a détourné aucun rond de l’État congolais pourtant la principale accusation du tribunal de grande instance de Kinshasa.
La rédaction