Mardi, 5 octobre 2021-Le vice premier ministre en charge de la fonction publique et son collègue de la communication et médias étaient devant la presse ce mardi 5 octobre pour faire un briefing sur la réforme de l’administration publique.
Plusieurs questions ont été abordées par Jean Pierre Lihau notamment la mise à la retraite des agents et fonctionnaires de l’État, la maîtrise des effectifs, mais aussi l’affectation des secrétaires généraux nommés par le président de la République après concours.
Au sujet de l’affectation des secrétaires généraux, le VPM de la fonction publique a fait savoir qu’elle sera très bientôt effective.
« Nous allons mettre d’abord à la retraite les secrétaires généraux qui ont largement dépassé l’âge ensuite nous allons faire cette mise en place. J’avais fait cette proposition au conseil des ministres. Nous allons affecté les secrétaires généraux sur base des ordonnances qui ont été prises par le président de la République. Les Secrétaires généraux qui seront affectés sont ceux qui ont réussi valablement au concours. Nous avons 72 secrétaires généraux nommés, mais nous n’avons que 45 postes à pourvoir. Parmi les 72 qui ont été nommés, je vais d’abord mettre à la retraite les uns avant d’affecter d’autres. Les retraités seront pris en charge par le gouvernement », a dit le patron de l’administration publique congolaise.
Au sujet de la maîtrise des effectifs, Lihau souligne que l’heure est à la certification des effectifs.
Le VPM a déploré les différents recrutements qui ont été faits en violation des lois de la République.
« On ne peut pas distribuer les numéros matricules comme des cacahuètes. Il faut que nous puissions rationaliser le recrutement. N’entre pas dans la fonction publique qui veut, il y a des concours qu’il faut au préalable. Nous allons nous battre pour changer des paradigmes. Nous avons aujourd’hui plus de 350.000 agents éligibles à la retraite », a-t-il expliqué.
Au sujet du nombre des agents et fonctionnaires de l’État sur toute l’étendue du territoire national, Jean Pierre Lihau parle d’à peu près 1.450.000. C’est une estimation, dit ce membre du gouvernement.
Kevin INANA