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RDC-Muanda : les experts en écosystème plaident pour la protection des parcs à mangroves longeant le littoral !  

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Lundi, 15 novembre 2021-Les mangroves, comme d’aucuns ne l’ignorent, sont des plantes qui revêtent une importance capitale dans la multiplication des espèces aquatiques. Leur absence le long du littoral, selon de nombreux scientifiques en la matière, ne peut en aucun cas faciliter l’émergence notamment des poissons, des crustacées…etc. Bref, de toutes les espèces aquatiques qui, par conséquent, seraient vouées à disparition sans autre forme de procès. Etant donné que ces plantes fertilisent, stabilisent et filtrent le sol et les eaux.

Il convient cependant de signaler que les forêts des mangroves, à l’instar des immenses forêts tropicales et équatoriales que compte la RD. Congo, peuvent, à elles seules, absorber jusqu’à 4 à 5 fois plus de gaz carbonique indispensable à la vie et à la croissance de toute créature divine.

D’où, elles nécessitent une entière protection.  Ce qui, malheureusement, n’est plus le cas présentement à Muanda, une ville située à 210 Km à l’Ouest de Matadi, capitale de la province du Kongo Central, où elles sont, depuis plusieurs années, l’objet d’un abattage anarchique et incontrôlé de la part certains inconscients et cela, sans la moindre réaction de ceux-là même qui sont sensés les protéger qui, contre toute attente, se livrent plutôt à les commercialiser auprès des tierces puisque servant, d’après une certaine indiscrétion, des produits aphrodisiaques très performants.

Pour l’un des conservateurs desdits parcs qui s’est en effet exprimé sous le couvert de l’anonymat, la côte atlantique dispose de quatre sortes des mangroves parmi lesquelles deux sont à compter en grand nombre. Il s’agit notamment « d’Irizofera Arase-Moza » et « d’Avisenia ».

La première espèce ci-haut citée vit très souvent dans l’humidité des eaux pendant plus ou moins 24 à 48 heures et dispose des feuilles de couleur verte-foncée. Tandis que la seconde, elle, vit là où il y a de la terre folle. Elle a, en ce qui le concerne, des feuilles de couleur verte-citron et dispose des racines au goût salé qui affectent aussi les eaux de l’océan.

Ainsi, compte tenu de leur utilité dans la multiplication aussi bien des espèces aquatiques consommables que des espèces humaines, le renforcement de la protection des forêts des mangroves qui, somme toute, sont des plantes très rares à travers le monde est, à notre humble avis, indispensable tout le long de la côte atlantique du territoire de Muanda. C’est aussi le vœu maintes fois exprimé par les experts en écosystème.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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