
Samedi, 11 juin 2022-Aucune seconde après la convocation du scrutin présidentiel ne sera accordée au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour profiter du glissement, ces propos sont tenus par le président national du parti politique Nkita au cours d’un meeting organisé en son siège situé au quartier 1 dans la commune de Masina à Kinshasa.
Pour le leader de Nkita, parti politique de l’opposition, l’actuel régime ne dispose pas d’un bilan pour convaincre les Congolais si pas des multiples promesses non réalisées faites à la population Congolaise.
« Ils avaient promis du courant, les routes, de l’eau, ils n’ont rien fait. Lui-même se lave avec l’eau de citerne alors que le fleuve est à deux pas de sa résidence. Si lui-même se lave avec l’eau de citerne, qu’elle est la suite de la population de Mbuji-Mayi ? Malgré cela, il nous demande un deuxième mandant en 2023, est-ce possible ? Non ! Répond-t-il.
S’agissant de l’insécurité à l’Est de la RDC, Jerry Lubala a lancé un message fort de soutien aux forces armées de la RDC qui défendent le pays contre les groupes rebelles mais aussi à la population, victime de ces atrocités depuis plus de deux décennies.
Et aussi, il décrit et hausse la voix contre la gestion catastrophique de la crise sécuritaire dans la partie est du pays par le pouvoir en place, complètement submergé par les événements.
Selon lui, il y a eu des millions de morts depuis le début de cette guerre à l’Est. Mais au vu de la situation, on dirait il (le pouvoir) ne nous prennent pas en compte.
« Nous ne devons pas accepter cela. Ils avaient dit une fois au pouvoir, ils vont mettre fin à cette guerre. Malheureusement, les congolais continuent de mourir comme des animaux, c’est comme si ce pays ne nous appartient pas », a-t-il dénoncé.
À lui de poursuivre « vous devez savoir que même si on vous tuent, on vous violent, sachez que ces pratiques vont bientôt prendre fin parce que le contrat du pouvoir en place va bientôt prendre fin et ne sera point renouvelé en 2023 lors des élections car qu’ils ne reviennent plus ».
Aussi, estime t-il, laisser le pouvoir en place briguer un second mandat, c’est comme se tuer soi-même (…).
Il a profité de cette occasion pour lancer un appel à la vigilance.
Blaise MABALA
