Mardi, 12 octobre 2021-La réunion du Fleuve Congo Hôtel a livré ses secrets. Il s’agissait de convaincre les députés membres de l’Union sacrée pour deux raisons. D’abord le maintien de la taxe RAM ensuite la protection du ministre des postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication, Augustin Kibassa Maliba.
Selon quelques élus joints par okapinews.net, aucun compromis n’a été trouvé. Les députés nationaux sont restés sur leurs positions malgré les discours de trois orateurs à savoir Kabund, Mboso et Sama.
Pour les élus membres de l’USN, il faut supprimer la taxe RAM et enquêter sur la traçabilité des millions déjà récoltés.
Une question se pose après cette rencontre qui a démontré les contradictions dans la famille Politique du chef de l’État, l’union sacrée serait-elle au bord de l’éclatement ?
À cette question, un élu qui a requis l’anonymat répond : « Nous serons dans l’impossibilité de continuer si les intérêts du peuple sont bafoués pour protéger les politiciens. Nous sommes des élus du peuple, ce n’est pas parce que nous appartenons à l’Union sacrée que nous sommes dans l’obligation de tout accepté. La taxe RAM doit être supprimé et là dessus, nous n’allons pas négocier. En plus, nous devons enquêter sur les fonds déjà collectés, c’est pour ça que nous avons été élus », dit un député.
Pour sa part, Claudel André Lubaya pense que toutes les explications ne suffiront pas pour justicier le maintien de cette taxe.
« Toutes les explications du monde ne suffiront pas pour justifier le maintien de RAM dont la suppression pure et simple est essentielle pour rétablir la confiance. C’est l’occasion pour nous, l’USN d’éviter de ramer à contre courant des attentes citoyennes », a-t-il dit dans un tweet.
Le ministre des PT-NTIC doit se présenter entre mercredi et jeudi à l’assemblée nationale pour répondre aux préoccupations soulevées par les députés nationaux sur la taxe RAM.
Kevin INANA