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RDC : Spectre du glissement ? (Éditorial)

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Mardi, 8 février 2022-Il sera difficile, mais pas impossible, de barrer la route à ces vieux démons qui guettent et emberlificotent d’ores et déjà la tenue des joutes électorales dans le délai constitutionnel en RDC. Puisque le spectre du glissement plane sur les nuages congolais au lendemain de la présentation officielle de la feuille de route de la CENI et du calendrier réaménagé de l’élection des gouverneurs, devant les ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques, des responsables des partis et Regroupements politiques et partenaires techniques et financiers, ainsi que la Société civile et les confessions religieuses, il y a l’impératif de passer avec brio, le test expérimental dès la reprise de la session ordinaire de mars de 2022 qui pointe à l’horizon.

Il n’y a aucun doute. La route est, ou sera parsemée d’embûches. C’est une certitude. Il va falloir beaucoup de volonté, surtout politique, pour la tenue des échéances électorales à venir dans le délai constitutionnel, ce qui se présente, véritablement, comme un challenge énorme pour empêcher le glissement.

Alors que tout le monde attendait avec impatience, la feuille de route du nouveau patron de la CENI, Denis Kadima aura ainsi fait du ponce Pilate. Fuite en avant ? Oh que non.

Les langues se délient pour parler d’une mise en garde ou encore d’un énorme coup de pression envers les protagonistes politiques.

Kadima aura fait une analyse ‘’sans complaisance’’, dit-il, et a identifié un certain nombre des contraintes qui pourrait affecter négativement la mise en œuvre de sa feuille de route.

Il s’agit, selon lui, des contraintes politiques, administratives, légales, sécuritaires, financières et sanitaires. Eh bien, entre contraintes réelles et fuite en avant, tout est envisageable.

Laissant entendre que le possible retard dans l’adoption des lois essentielles au processus électoral à la session de mars 2022 aura certainement une incidence sur la mise en œuvre des opérations électorales, ce serait une vérité à laquelle des protagonistes politiques, que dire, les différentes parties prenantes auront du mal à respecter scrupuleusement.

Déjà, la question sur l’avenir du maitre-nageur au sein du bureau de l’Assemblée nationale constitue une véritable menace pour la quiétude de la session à laquelle le patron Kadima fait allusion pour le respect de sa feuille de route. Entre contrôle parlementaire, rapport des vacances parlementaires et la destitution ou probable remplacement de Kabund, ces questions des réformes comme voulues, doivent être traitées prioritairement. Au cas contraire, le spectre du glissement planera à jamais dans les nuages congolais et ce sera le début de l’hécatombe.

La Prospérité

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