Mercredi, 10 novembre 2021-Depuis plusieurs mois, jour pour jour, il ne se passe pas une seconde sans répertorier plus d’un cas de violations des droits de la femme et violences sur mineures dans les territoires de la province du Kasaï Central dont la plupart des dossiers n’ont jamais eu un aboutissement heureux.
D’où l’alerte de l’ONGDH “Femme main dans la main pour le développement du Kasaï”, FMMDK de Kananga, interpellant le pouvoir judiciaire de déclancher les actions de poursuites judiciaires contre les malfrats.
Dans une communication rendue publique mardi 09 novembre 2021 devant la presse locale, Nathalie Kambala Luse, coordonnatrice de ladite ONGDH, réppertorie plus d’une trentaine de cas de violations des droits de la femme, viol sur mineurs, violences conjugales… (VBG) dans l’intervalle de deux mois sans le moindre effort de justice aux autorités.
Les récents cas qui laissent à désirer et révoltent pas mal des défenseurs de droits de l’homme ont été révélés au cours de ce mois de novembre.
«Dans le territoire de Dimbelenge, une fillette de trois ans violée par un homme d’une cinquantaine d’années ;
Une fille mineur violée sur le lit de l’hôpital après avoir subi une opération chirurgicale ;
Un homme subit les retombées d’une justice à grande vitesse après avoir encaissé une agression sexuelle à l’endroit de sa fille par son pasteur. À Lwiza, une femme mariée, mère de 5 enfants répudié pour avoir refusé d’imputer faussement le dossier de viol à un innoncent. À Demba, une femme de 50 ans violée par un militaire, une femme copieusement tabassé par son mari. Une fille de 12 ans violée par un bourreau de 75 ans. Et 31 autres cas. À Dibaya précisément dans la ville de tshimbulu, un fille de troisième biologie engrossée par un policier commis à la garde au cachot où la jeune fille était arrêté…»
Selon ses enquêtes, Kambala confirme qu’aucun de ces bourreaux n’a été inquiété et la plupart circulent en homme libre.
Dans le souci de faire valoir les prétentions de ces démunies victimes, Nathalie Kambala appelle à l’intervention en urgence du troisième pouvoir de la République ( pouvoir judiciaire) de faire preuve d’une justice équitable .
«Par conséquent, j’estime pour ma part qu’il est temps que le pouvoir judiciaire joue le rôle qui est le sien. De décourager tous ceux qui foulent aux pieds la loi. Les filles et femmes ont le droit d’être protéger, tous les bourreaux doivent se retrouver en prison ainsi que tous ceux qui traitent avec complaisance et légèreté les dossiers de violences sexuelles et celles basées sur les genres » a-t-elle interpellé.
Don de Dieu NTUMBA depuis Kananga