28 mars 2021-En cette fin du mois de Mars dédié spécialement aux droits de la femme, le rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, Collette Tshomba a pris part à une activité des femmes organisée ce samedi 27 mars 2021 à Kinshasa.
Cette activité, s’il faut le redire, a porté essentiellement sur les objectifs du mois en cours, c’est-à-dire, l’égalité de sexes et l’autonomisation de la femme congolaise.
C’est dans cet ordre d’idée que Collette Tshomba a lancé ce message à l’égard des concernées : «nous estimons que l’égalité de sexes et l’autonomisation des femmes n’est pas seulement des objectifs en soi, mais surtout l’une des clés de développement durable, de la croissance économique, de la paix et sécurité. La femme a tant de talents à mettre au service de notre pays».
Toutefois, souligne-t-elle, plusieurs difficultés entourent ce combat de la femme, particulièrement celle de la République démocratique du Congo.
Pour Collette Tshomba, la femme n’est quasiment pas prise en compte dans les instances de prise de décisions.
D’ailleurs, poursuit-elle, la Constitution est sapée à ce sujet, surtout en observant la manière de faire les choses desdites instances de la place.
Comme quoi, le rapporteur adjoint de la chambre basse du parlement a tablé sur un certain nombre des propositions qu’il faudra tenir compte pour remédier à ce problème.
C’est notamment l’assurance du Gouvernement à l’accès à l’éducation à toutes les filles, accompagner les femmes évoluant dans le secteur informel à migrer vers le secteur formel, favoriser l’accès des femmes aux crédits et microcrédits, faciliter l’accès aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) aux femmes, combattre la discrimination basée sur le genre et les violences faites aux femmes et assurer l’effectivité de l’applicabilité des textes des lois en vigueur sur la promotion des droits de la femme et autres.
En mère de famille, la conférencière a offert quelques biens en nature à toutes les femmes présentes.
Pour rappel, cette activité a eu lieu grâce au concours de l’organisation dénommée « Jeunesse consciente de la République » (JCR).
Guillaume MAVUDILA