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Ituri : L’abattoir de Bunia en difficulté !

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Vendredi, 8 septembre 2023-L’abattoir de Bunia en Ituri connait une situation très difficile. Il est confronté à plusieurs problèmes dont notamment le manque d’eau et d’électricité. Cette situation qui dure depuis plusieurs années affecte le travail dans cette entreprise de l’État. La conséquence de ces difficultés et de l’insécurité que connait la région est la baisse de productivité.

C’est l’un des plus vieux abattoirs dans l’Est du pays. Il a été créé en 1958. Il continue à recevoir encore des bêtes. Aujourd’hui, 65 ans après, cette unité de transformation fait face à plusieurs difficultés. Alors qu’il doit consommer plusieurs mètres cubes d’eaux par jour, l’abattoir de central de Bunia en manque cruellement. Cette pénurie rend le travail très difficile pour les abatteurs.

« Cette entreprise de l’état c’est l’unique industrie de transformation des bétails en Ituri. Cet abattoir est construit vers 1958 donc actuellement cet abattoir est confronté par plusieurs difficultés. L’approvisionnement en eau potable et en quantité et qualité aussi parce que vous avez remarqué au niveau de la triperie c’est là où il y a une grande quantité d’eau qui se consomme. L’abattoir n’a pas un puit d’eau », dit Faustin DONG WEDUNGU ; Directeur de l’abattoir industriel de Bunia.

Sur la chaine d’abattage, quelques bêtes sont en train d’être dépecées. Elles devront être livrées aux consommateurs le même jour. L’abattoir connait des grosses perturbations en fourniture d’électricité.

Il n’est pas alimenté par le courant produit par la centrale de Budana qui alimente la ville de Bunia.

À ceci s’ajoute l’insécurité que connait la région et qui a fait fuir plusieurs éleveurs.

Conséquence, le nombre de bêtes abattues ici est passé de 25 à 9 par jour.

« Jusqu’à maintenant l’abattoir n’a pas l’électricité fournit par la centrale électrique de BUDANA , nous fonctionnons avec le groupe électrogène ce qui nous consomme beaucoup de carburant. Nous avons le problème de l’insécurité qui a comme conséquence le départ massif des éleveurs vers d’autre régions sécurisées. Nous avions 25 bêtes par jour d’abattage et aujourd’hui 9 bêtes par jour d’abattage », poursuit Faustin DONG WEDUNGU.

L’abattoir de BUNIA , dans une situation chaotique à ce jour et faute de matériels de travail, ne permet plus aux vendeurs comme aux consommateurs de la viande de se procurer de cette denrée en quantité suffisante comme autrefois.

Avec l’ACP

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