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Insécurité en RDC : porter plainte contre l’armée ? (Tribune)

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Samedi, 18 septembre 2021-La situation sécuritaire dans l’est semble dans l’impasse. Les tueries se sont intensifiées au moment où l’état de siège nous étaait vendue comme la solution radicale.

Des accusations pleuvent de partout sur l’armée :

– Bintou Keita (Cheffe MONUSCO) et Mike Hammer Nzita (Ambassadeur US en RDC) : C’est votre armée qui tue.
– Félix Tshisekedi (Président de la République) : Il y a de la magouille dans l’armée.
– Kasekwa (député Nord Kivu) et Irachan (député Ituri) : rapports accablants sur les exactions des militaires durant l’état de siège.
– Populations : les présumés ADF ne sont autres que les FARDC en version nuit. Nombreux témoignages des victimes, des rescapés et d’autres témoins.

La gravité de ces accusations contraste avec l’immobilisme des dirigeants politiques qui vient après, hormis quelques gestes cosmétiques sans lendemains pour faire baisser la tension.

Complicité ou impuissance ? Pour notre part, nous voulons privilégier la deuxième option, celle de l’impuissance : Kengo (sous Mobutu), Kabila le Père, Kabila le fils et Tshisekedi aujourd’hui ont fait des déclarations où l’impuissance transparaît, avec ses corollaires la résignation et dans une certaine mesure la participation forcé.

Dès lors, attendre une solution des politiques est une attente vaine, alors qu’entretemps un plan diabolique d’extermination et de balkanisation s’exécute. Le peuple congolais doit savoir que désormais son destin dépend de lui et de lui seul : ou il se résigne et disparaît, ou il se lève et se bat.

Comment se battre ? Pour le moment le débat sur l’autodéfense est à l’ordre du jour, mais la gêne des grands débatteurs et constitutionnalistes (Congolité et dot à 500 $) pour s’y engager indique un malaise, ou mieux, la peur.

Une autre piste, plus pacifique, est la bataille juridique sous forme de plainte contre l’armée, qui est devenue aujourd’hui, avec ses affairistes, ses infiltrés et ses fictifs, un chien sans maître, prêt même à mordre son maître et les enfants de son maître.

Nous invitons les organisations de la société civile, les victimes, les témoins, les avocats patriotes et de bonne volonté … à mettre place un collectif pour ce faire. Cela n’a rien d’anormal dans un état de droit.

L’Armée étant une institution comme d’autres, elle n’a rien à craindre. : tout le monde peut être traduit devant la justice, y compris le président de la République.

Kimikambo Gontcho, whatsApp +243 81 27 22 490,
Conscience nationale en action,

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