29 mai 2021-Dans une correspondance adressée à la ministre d’État et ministre des portes feuilles dont une copie est parvenue à OkapiNews.net, le ministre des transports, voies des communications et désenclavement, Chéribin okende invite sa collègue Princesse Adèle kayinda Mahina a réajuster sa position afin de lui permettre d’agir avec efficacité dans son secteur.
Dans la même lettre administrative, Chéribin okende dénonce une décision unilatérale prise par sa collègue qu’elle accuse, visant à interrompre la mission des experts du conseil supérieur du portefeuille alors qu’ils peuvent envisager une solution concertée.
Et d’ajouter que « cette décision affecte non seulement la solidarité entre les membres du gouvernement, mais aussi jette le discrédit sur son action incitant certains mandataires indélicats à chasser sans management les experts du conseil du portes feuilles commis à cette mission ».
Chéribin okende note également qu’il est étonnant que les mandataires de l’État dans certaines entreprises Publiques, profitant de la rétractation de la patronne du portefeuille soient encouragés de rechigner à cet exercice de bon management à travers l’audit de gestion au point de manipuler le syndicat (ANEP) pour insulter le membre du gouvernement qu’il est.
Il déplore aussi l’indifférence de l’autorité de la ministre d’État précitée, dans la publication sur les réseaux sociaux de cette lettre par son administration (secrétariat général au portefeuille).
Pour rappel, la ministre Kayinda avait attiré l’attention de son collègue sur le fait que les entreprises publiques ne sont pas des démembrements de l’Etat, ni d’un ministère, même pas celui du portefeuille.
« La perception contraire avait longtemps coûté cher aux entreprises, qui voyaient leurs comptes et leurs productions être saisis par les créanciers de l’Etat, étant considérés par les juges internationaux comme des démembrements de celui-ci, explique-t-elle dans sa missive sur un ton ferme mais courtois.
Pour nombreux d’observateurs congolais, cette crise tombe au bon moment pour mettre fin définitivement à cette confusion entre la tutelle technique et financière qui engendre des conflits inutiles et qui plombent les performances des entreprises publiques
Brunel KATSHI depuis KOLWEZI