Jeudi, 4 août 2022-La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo, Monusco en sigle, a pris acte, avec regret, de l’expulsion de son porte-parole par le gouvernement congolais.
Dans un document dont une copie est parvenue à la rédaction d’okapinews.net, la Monusco dit réitérer son soutien à la population congolaise.
Aussi, la Mission s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en oeuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité.
« La MONUSCO prend acte et regrette profondément de la décision du gouvernement de la République démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays. La Mission s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en oeuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité », peut-on lire dans ce document.
Le gouvernement congolais avait demandé aux Nations unies le départ dans un « bref délai » de son porte-parole en République démocratique du Congo.
« Le gouvernement appréciera (…) beaucoup que des dispositions soient prises pour que Mathias Gillmann quitte le territoire congolais dans le plus bref délai », écrivait le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula à la cheffe de la Monusco.
« La présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la Monusco », a expliqué M. Lutundula.
« Les propos tenus par M. Gillmann sur RFI affirmant que la Monusco ne disposait pas de moyens militaires pour faire face au M23 sont à la base de la tension actuelle. Nous avons demandé amicalement à la Monusco qu’il quitte le pays », a déclaré à l’AFP, une source gouvernementale qui n’a pas souhaité être identifiée.
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