Mercredi, 9 février 2022-Les enseignants des écoles primaires du secteur public de la ville portuaire de Matadi ont été en réunion en face des installations de l’EP. L’onde située dans la commune de Matadi pour se concerter au sujet de la prime de la gratuité de l’enseignement de base leur promise il y a quelque temps par le Gouvernement de la République et laquelle n’a jamais été rendue effective à ce jour, en dépit des assurances données par leur principal employeur qui n’est autre que l’Etat congolais.
Ne pouvant plus tolérer le retard que continu de prendre la paie de cette prime, leurs délégués syndicaux qui sont montés sur leurs chevaux viennent d’accorder un délai butoir allant jusqu’au jeudi 10 février de cette semaine au Service de Contrôle et de la paie des enseignants (Secope) pour régulariser cette situation.
Au cas contraire, promettent-ils avec détermination, ils seraient obligés d’observer un arrêt de travail au lendemain de la date précitée avec toutes les conséquences fâcheuses que cela entraîner aux élèves dont les écoles sont concernées par cette cagnotte.
Car, d’après une certaine indiscrétion, c’est depuis plusieurs semaines que le fonds y afférent serait logés dans les banques de la place mais sans pour autant que cela soit payé à ses nombreux bénéficiaires qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Alors que leurs collègues des écoles secondaires non frappés par la gratuité continuent de bénéficier régulièrement de leur prime du reste prise en charge jusqu’à ce jour par les parents d’élèves.
Pour de nombreux observateurs avertis, si réellement le fonds lié à cette prime serait disponible dans les institutions financières payeuses de la ville de Matadi, il appert au Gouverneur de province de se mettre devant ses responsabilités. Notamment en interpellant au plus vite les responsables du Secope qui, par cette attitude, risqueraient de créer délibérément une crise dans le chef-lieu de la province du Kongo Central.
Ce qui n’est pas le souhait de toute la population de cette ville.
Dieudonné MUAKA DIMBI