Samedi, 9 avril 2022-Germain Kambinga et Yves Kisombe, respectivement président et vice-président du regroupement politique « Le Centre » ont été reçus en audience, ce vendredi 8 avril par le président de l’Assemblée nationale,. Christophe Mboso.
Au menu des échanges, le Centre est allé soumettre à l’appréciation du speaker de la Chambre basse du Parlement ses amendements à la loi électorale.
« Le regroupement politique Le Centre dont je suis le président et M. Yves Kisombe, le vice-président, a participé aux élections de 2018. Nous avons donc une expérience électorale. Nous connaissons les bons et les mauvais côtés de l’actuelle loi électorale, il y a un travail parlementaire en cours qui devait se cristalliser autour d’un grand débat pour le vote de la nouvelle loi électorale.
Il nous a semblé utile de venir, dans un esprit républicain, en tant que regroupement politique et fondateur de l’idéologie centriste pour son implémentation en RDC, proposer la vision qui est la nôtre au président de l’Assemblée nationale pour voir dans quelle mesure cette vision peut intégrer différents apports des élus du peuple dans le cadre du débat à venir », a déclaré en substance Germain Kambinga au sortir de l’audience.
Avant de renchérir en ces termes : « Nous militons au Centre pour un processus électoral qui garantirait fondamentalement la structosymétrie entre le suffrage exprimé par le peuple et les résultats qui sont proclamés.
Pour cela, nous pensons que la nouvelle loi doit intégrer une dimension plus démocratique ».
En clair, a expliqué Kambinga, le Centre n’est pas pour le seuil électoral, considère que la caution électorale est trop cher et qu’elle ne garantit pas la diversité au sens démocratique du terme.
E t ce sont autant de propositions que le Centre a soumises à l’analyse du président de l’Assemblée nationale qui a assuré ses interlocuteurs que dans sa démarche, la logique c’est le dialogue et l’adhésion avant la décision.
En fin de compte, le président du Centre est reparti heureux d’avoir échangé avec un homme d’expérience, un des grands patriarches du pays qui met sa sagesse au service de la postérité.
« Nous ne pouvons que nous féliciter de la qualité de nos échanges et nous sommes engagés à suivre, aux côtés du président de l’Assemblée nationale, le processus de vote de cette loi et nous espérons que nos points de vue seront pris en compte », a conclu Germain Kambinga.
Avec la cellule de communication de l’assemblée nationale