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Tshopo : Visé par une pétition pour incompétence, le président de l’Assemblée provinciale sur une chaise éjectable !

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Samedi, 14 mai 2022-Le président de l’Assemblée provinciale de la province de la Tshopo est visé par une pétition signée par 8 députés provinciaux. Gilbert Bokungu est accusé d’incompétence notoire, manque de maîtrise dans la gestion de l’organe délibérant, entretien d’une milice pour régler les comptes aux députés qui n’adhèrent pas à sa logique et surtout incapacité d’interpréter les lois de la République.

Joint au téléphone par Okapinews.net, le député provincial Jacques Mandiongwe, l’un des signataires de cette pétition parle d’une procédure visant non seulement à sécuriser les députés mais aussi à redorer l’image de l’assemblée provinciale ternie.

« Notre président est très incompétent, il manque de maîtrise, il agit souvent sous émotion. Il entretient des milices qui viennent à l’assemblée provinciale pour semer des troubles et brûler des pneus pour chanter à sa gloire. Plus grave, il a instruit à la police de ne pas réagir. Ces inciviques ont commis des bavures sous l’œil impuissant de la police. Le président a également envoyé ces inciviques dans les résidences de quelques honorables députés provinciaux pour faire des menaces… », A-t-il expliqué.

À lui de poursuivre « au regard de ce qui précède, nous avons décidé d’initier une pétition contre le président et une autre contre le vice-président qui était déjà en gestation. Au moment où nous parlons, le président de l’Assemblée est déjà saisi officiellement par une pétition, et le vice président aussi ».

Pour cet élu, huit élus provinciaux ont déjà signé ce document. Car, dit-il, pour déposer la pétition il suffit d’avoir trois députés parce que l’assemblée est composée de 28 membres.

« Nous attendons la convocation de la plénière par le directeur administratif de l’assemblée provinciale, laquelle plénière sera consacrée à l’installation du bureau d’âge, lequel bureau va convoquer la plénière pour examiner les différentes pétitions… », A-t-il expliqué.

Selon quelques députés provinciaux, le président Gilbert Bokungu refuse même l’accès à des élus qui ne parlent pas les mêmes langages que lui.

Kevin INANA

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