4 mars 2021-Après l’effondrement du pont Kasaï, la population utilise les embarcations et pirogues pour arriver au centre ou à Kele, dans le souci de protéger la population et assurer une traversée sécurisée, le gouverneur de la province du Kasaï, Dieudonné Pieme avait dans une note circulaire pris quelques mesures notement :
Interdiction des pirogues fatiguées et non motorisées de trafic;
L’interdiction des pirogues et digues (petites pirogues) de transporter plus de 5 personnes;
Le trafic devrait commencer à 6 heures 30 et se limiter à 18 h 30 chaque jour, pas au-delà et aussi les transports des marchandises dans des petites pirogues.
Les mesures prises par l’autorité provinciale souffre d’application depuis plusieurs jours. Pourtant, plusieurs services de l’État sont affectés dans les sites choisis pour la traversée. Si la journée, les pirogues (digues) transportent plus de 8 personnes, contrairement à 5 limitées d’ailleurs avec marchandise, les embarcations sans moteurs se font sans être inquiétées. La nuit il y a un trafic jusqu’à 21 heures, heure de Tshikapa ville.
Un notable de la coline de Kele qui fréquente chaque jour Kanzala en utilisant les pirogues s’indigne de la façon que les mesures de l’autorité souffrent d’application depuis plusieurs jours, exposant ainsi la population et surtout les élèves des Kele qui utilisent les pirogues pour arriver dans leurs écoles.
Le ministre provincial en charge des Transports passe par ici chaque jour et utilise les mêmes pirogues pour atteindre son bureau le matin et le soir pour rentrer chez lui sans faire aucun effort, s’indigne une dame qui estime que le ministre Pierre Muamba serait en train de saboter poliment les mesures de son chef.
Avec les débordements des eaux de la rivière Kasai actuellement si le gouvernement ne prend pas des mesures il y a risque d’enregistrement des chavirements.
Le gouverneur de la province avait dans le même document promis la prise en charge de la traversée des élèves chaque jour et aujourd’hui aucune pirogue ne traverse les élèves gratuitement. Plus grave, quelques élèves confirment avoir quitté l’école par manque de droit de traverser par pirogue.
Le ministre Muamba Pierre est resté introuvable et refusant de décrocher son téléphone pour de plus ample détail sur cette négligence du gouvernement provincial.
Jean-Luc BAKAMPENDA depuis Tshikapa ville