Kinshasa, le 23 mars 2022-La cérémonie marquant la signature de ces conventions des partenariats entre le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention et les ONG ainsi que les ASBL qui oeuvrent dans le secteur de la Santé s’est déroulée, ce mercredi 23 mars 2022 à l’hôtel Sultani de Kinshasa. Cela en présence du secrétaire général à la santé, des directeurs centraux et membres de cabinet du ministre ainsi que les délégués des ONG et ASBL ayant rempli les conditions nécessaires en la matière auprès de l’administration du ministère.
Dans son mot de circonstance, le numéro Un de la santé en RDC a souligné que le droit à la santé et à la sécurité alimentaire est garanti par la Constitution.
Et cela d’une part, de l’immensité du pays et le besoin sanitaire croissant des populations entraînant une demande de soins de santé de qualité et d’autres, par devant les ressources limitées pour garantir une meilleure offre de soins de la population, le gouvernement de la République bénéficie de l’appui important du secteur privé représentant environ quarante pourcent de l’offre des soins.
A cet effet, le ministre Mbungani a salué ce partenariat avec les privés qui est fondé sur plusieurs textes légaux et réglementaires dont notamment l’ordonnance numéro 71-199 du 24 juillet 1971 relative à la participation des personnes privées à l’action médicale de l’état.
Ainsi, l’autorité de tutelle a insisté sur les dispositions légales qui garantissent cette collaboration.
Entre autres : la loi numéro 004/2021 du 20 juillet 2001 portant disposition générale applicable aux ASBL et établissements d’utilité publique, la loi numéro 18/016 du 09 juillet 2018 relative au partenariat public-privé en RDC et la loi numéro 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux rélatifs à l’organisation de la santé.
Aussi, le Dr Jean- Jacques Mbungani a évoqué les vade-mecum du partenariat du secteur de la santé qui est en cours de révision.
Au regard de ce qui précède, affirme-t-il, l’État a intérêt à encadrer et intégrer le secteur privé au système sanitaire du pays pour éviter le cloisonnement secteur privé et public.
Pour y parvenir, il y a lieu de négocier des contrats de façon individuelle ou avec des associations et groupements au niveau local, provincial et national.
Toutefois, le patron de la Santé a signifié que ces contrats élaborés sous forme d’un protocole d’accord vont définir les données techniques de l’intervention et le mode de collaboration avec le ministère de la santé.
C’est de cette manière qu’ensemble, le gouvernement et ses partenaires associatifs vont poursuivre des objectifs communs en vu de formaliser les relations.
« Cela ne peut bien s’accomplir au moyen d’une convention, d’un contrat de service afin de constituer un mode de financement de service et de structure », a martelé le Ministre de la Santé.
Pour Dr Jean-Jacques Mbungani, l’exécution de service de prestations de soins de santé par les privés ne traduit ni privatisation ni désengagement de ses responsabilités ni substitution vis-à-vis des institutions faisant l’objet de contre-actualisation, mais plutôt une opportunité d’améliorer à certaines conditions l’exécution de prestations sanitaires.
Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a salué la forte implication du Président de la République et celle du Premier Ministre dans le souci permanent d’améliorer la situation socio-économique de la population à travers notamment le partenariat public-privé dans le secteur de la santé.
« C’est dans ce cadre que ces conventions d’intégration à la politique nationale de santé et d’appui ont été signés. Je souhaite une bonne mise en oeuvre dans un esprit de dialogue sincère et de sérénité », a conclu le Ministre Jean-Jacques Mbungani. Le représentant des ASBL et ONG signataires de ces conventions a salué la volonté politique du ministre de la Santé Publique,le Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda, dans la matérialisation de ces partenariats.
Avec la cellule de communication de du Ministère de la santé