Jeudi, 18 mai 2023-Depuis plus de deux jours, des affrontements opposent les éléments du groupe armé FPIC dite Tchini ya Kilima à celui d’autodéfense appelé communément Zaïre à Singinini, un village situé dans la chefferie de Basili, territoire d’Irumu en Ituri.
Le responsable de l’ONG Convention pour le Respect des Droits Humains CRDH/Irumu responsabilise les politiciens comme principaux manipulateurs de la jeunesse pour communautariser les faits sécuritaires.
Pour Christophe Munyanderu, c’est un comportement à déplorer car le territoire d’Irumu était déjà sur son élan de pacification après la signature de l’acte d’engagement par la FPIC « Tchini ya Kilima » jadis actif dans la zone.
Par ailleurs, si des sources sécuritaires parlent des affrontements entre ces deux groupes armés, les couches locales ne semblent pas en vouloir et estime qu’il s’agit d’une attaque de la FPIC contre des éleveurs laquelle attaque contrecarrée par les jeunes résistants.
S’agir ou ne pas s’agir d’un affrontement entre les deux groupes armés est la chose qui n’intéresse pas l’opinion, pense le député provincial Wilson Mugara.
Ce élu de la circonscription du territoire d’Irumu a également indiqué de l’occasion qu’il y a eu de déploiement des éléments des FARDC dans la zone pour rétablir l’ordre et maintenant là sécurité de la population.
Pour lui, c’est l’imposition de la paix par force militaire qui est l’unique voie de sortie pour la pacification du territoire d’Irumu et par ricochet de la province de l’Ituri.
Plusieurs sources même de l’administration militaire d’Irumu avaient dressé jusqu’au mardi 16 mai dernier, un bilan de 3 morts de part et d’autre lors de ces affrontements armés dont 2 côté FPIC et 1 côté Zaire.
Dans un communiqué publié ce mercredi 17 mai 2023, l’administrateur militaire de territoire d’Irumu appelait les deux parties en conflits à ne pas recouvrir aux armes pour régler les différents problèmes plutôt de faire confiance aux services de sécurité sans communautariser les faits.
Daniel ALITHUM depuis Bunia