24 mars 2021-C’est depuis le Mardi 23 Mars que les activités socio-économiques et scolaires sont paralysées dans la commune de Mangina située en territoire de BENI, au Nord-Kivu, suite à l’appel de la société civile à une série des journées villes mortes pour exiger le remplacement du commandant local de la police, accusé d’être passif dans la sécurisation des populations locales.
Depuis ce jour, les activités scolaires sont presques suspendues.
Les parents qui obéissent à l’appel de la société civile, n’ont plus envoyé leurs enfants à l’école, comme pour faire observer ce mot d’ordre dans les milieux scolaires de cette entité.
Le syndicat des enseignants du Congo, SYECO antenne locale fait observer des répercussions négatives de ces deux premières journées sans activités sur les activités scolaires, dont le calendrier réaménagé il y’a peu suite à Covid-19 connait déjà une perturbation.
« Nous demandons aux parents, d’envoyer leurs enfants à l’école pour qu’on récupère les jours perdus. Les enseignants ne doivent plus trainer les pas, et que les élèves soient aux cours ce Jeudi » a tranché le secrétaire permanent du SYECO Mangina, M. Kasereka Kalwahali Boniface.
Cependant, du côté de la société civile, qui s’est réunie ce Mercredi 24 Mars pour évaluer les deux premières journées sans activités, on maintient toujours la série des villes mortes.
Deux mots d’ordre sont ainsi lancés aux habitants de Mangina, le SYECO lui appelle à la reprise des cours dès ce Jeudi 25 Mars, pendant que la société civile elle, mobilise les mêmes habitants sur la cessation de toutes les activités, y compris dans les milieux scolaires.
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Didy MUHINDO