7 avril 2021-Sur son compte Twitter, l’élu de BENI territoire s’inquiète des tueries des civils dans la région de BENI et celle de l’ITURI.
Selon ce représentant du peuple, si les massacres des civils persistent à BENI, au Nord-Kivu, c’est parce que l’État congolais est devenu démissionnaire.
Parlant des différentes manifestations des civils initiées dans les villes de BENI et BUTEMBO par les membres des groupes de pression et mouvements citoyens qui disent non aux massacres et exigeant le départ de la MONUSCO dans un délais des dix jours, cet élu de BENI pense qu’au lieu de s’attaquer aux organisations humanitaires et la MONUSCO qui ne sont que des partenaires de l’État, les habitants devraient plutôt mettre pression sur les autorités congolaises qui, selon lui, semblent être incapables d’organiser une armée régulière pour une victoire contre l’ennemi qui tue à Beni et en Ituri.
Ce dernier ajoute que l’État congolais devrait songer le plus vite possible sur le problème de la prise en charge des militaires qui sont sur la ligne du front à BENI.
Après une vacance parlementaire qu’il a finie dans le territoire de BENI, cet élu a révélé que les militaires qui sont engagés dans les opérations SOKOLA 1 grand NORD Vivent sans ration régulière. Ils n’ont pas des produits pharmaceutiques, ils manquent des soldes et primes de guerre une façon qui peut influencer négativement ces militaires congolais.
Les militaires sont abandonnés sur la ligne de front, ajoute-t-il. Il regrette du fait que les habitants sortent victimes des ces barbaries.
Delphin KAYILANDA