Vendredi, 13 septembre 2024-La chaîne Canal+ Pop a été suspendue de diffusion pour 45 jours sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), en raison de la diffusion continue de l’émission controversée « The Bachelor », malgré une interdiction formelle. Le CSAC a déclaré cette violation flagrante de ses directives et a convoqué le directeur général de Canal+ RDC pour qu’il s’explique sur ces manquements. Cette affaire a mis en lumière la fermeté du CSAC dans le respect des réglementations médiatiques en RDC.
La chaîne Canal+ Pop, intégrée au bouquet Canal+, fait face à une suspension conservatoire de diffusion d’une durée de 45 jours sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, une décision prise par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) à compter du jeudi 12 septembre. Cette suspension intervient en raison de la diffusion continue de l’émission controversée « The Bachelor », une téléréalité fondée sur le principe du jeu de la séduction et des rencontres arrangées, malgré une interdiction formelle prononcée par l’organe régulateur des médias en RDC.
Dans un communiqué officiel, le CSAC a rappelé que la diffusion de ce programme constituait une violation flagrante des directives édictées par l’institution, précisant que le directeur général de Canal+ RDC était convoqué pour présenter ses moyens de défense dans un délai de 7 jours. En outre, le CSAC a également sollicité la collaboration du Procureur général près le Conseil d’État et du Directeur général du Renatelsat pour assurer la bonne exécution de cette décision, qui prend effet immédiatement.
L’analyse du rapport de monitoring, examinée lors d’une séance extraordinaire de la plénière du CSAC, a révélé que Canal+ Pop a maintenu la diffusion de « The Bachelor » avec une désinvolture qualifiée d’« allègre et sans ambages » par le CSAC, défiant ainsi l’interdiction. Cette attitude, perçue comme une transgression délibérée et une forme de rébellion contre l’autorité du CSAC, a été vivement dénoncée. L’instance de régulation des médias a réaffirmé sa détermination à faire respecter les normes de diffusion en RDC.
Cette affaire soulève des questions sur le respect des réglementations médiatiques dans le pays et met en lumière la volonté du CSAC de renforcer son rôle de régulateur face à toute tentative de contournement de ses décisions.
Article tiré de Infos27.CD