Mercredi, 8 Mars 2023 – À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes célébrée le 8 Mars de chaque année, Horxis Boongo Nsase, étudiante en deuxième licence en journalisme de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) exhorte ses paires à lutter pour changer le paradigme.
« En ce jour si spécial dédié aux droits de la femme, dont beaucoup en parlent mais peu en font bonne usage, nous demandons que ceci ne soit pas un simple slogan mais que cela se vive au quotidien. Que les femmes trouvent leurs comptes dans la société et dans la gestion de la chose publique. Qu’elles se sentent valoriser et qu’elles ne soient plus considérer comme des simples objets de plaisir », a-t-elle conscientisé.
Pour lui, Être femme n’est pas une faiblesse, ni un handicap encore moins synonyme de fragilité. D’où, il n’est pas normal qu’elle soit victime des actes et attitudes discriminatoires dans tous les domaines, martèle-t-elle.
Et d’ajouter :
« À toutes les femmes désespérées, humiliées, maltraitées, ignorées, méprisées, abusées toujours garder en esprit que nous sommes fortes et que notre lutte est à perpétuité ».
Peu avant, cette étudiante a rappelé en déplorant les problèmes auxquels les femmes sont confrontées dans la société entre autres la violence, l’injustice, le mépris, la discrimination.
Dans la même foulée, Horxis BOONGO a condamné la guerre injustement imposée à la RDC par le Rwanda à travers le M23 où pendant deux décennies les femmes du Nord Kivu et de l’Ituri sont violées et tuées tous les jours.
Noter que, pour compatir avec les compatriotes qui périssent à l’Est, cette année, en République Démocratique du Congo aucune activité n’a été organisée en marge de la journée dédiée aux femmes.
Joseph KIPALA