Mercredi, 17 avril 2024-L’Association des Professeurs de l’Université de Kisangani (APUKIS) a, dans un communiqué parvenu ce mercredi 17 avril 2024, manifesté son indignation face aux retards répétés des payes des Professeurs et menacé d’user de tous les moyens légaux pour revendiquer les droits de cette catégorie des scientifiques.
Aussi, elle invite le gouvernement de la République à prendre ses responsabilités pour d’honorer ses engagements.
« L’APUKIS invite le Gouvernement de la République à reprendre ses responsabilités et à honorer ses engagements en versant le modique salaire du mois de mars (non encore aligné aux accords de BIBWA) dans le plus bref délai ; celui du mois d’avril au plus tard le 27 avril et de revenir au versement régulier des salaires avant le trentième du jour du mois, faute de quoi, elle se verra dans l’obligation d’user de tous les moyens légaux pour revendiquer les droits des professeurs », a écrit Professeur Antoine Ngute, son Président.
« L’Association des Professeurs de l’Université de Kisangani, APUKIS en sigle, constate avec une immense amertume que, jusqu’au quinzième jour du mois d’avril, le salaire du mois de mars des Professeurs n’est pas encore payé » peut-on lire dans ce document.
Pour ces Professeurs de l’Université de Kisangani, ce traitement qu’ils subissent est perçu comme un manque de considération.
« L’APUKIS est outré par la récurrence de ce retard depuis plusieurs mois et assimile ce traitement à un manque de considération de la part du Gouvernement de la République ».
Et de poursuivre « L’APUKIS fait remarquer au Gouvernement de la République que ces retards affectent non seulement la dignité du personnel académique, désormais incapable de subvenir aux besoins élémentaires de base, mais entament également la qualité du rendement du personnel académique désormais noyé dans les préoccupations de survie que dans l’enseignement et dans une recherche de qualité ».
JK