29 mai 2021-Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est exprimé ce samedi 29 mai sur la situation qui prévaut à Goma dans la province du Nord Kivu après l’éruption du volcan Nyiragongo. Rassurant, le chef de l’État fait savoir que la situation est sous contrôle.
« l’heure est grave certes, mais pas désespérée. J’exprime toute ma compassion, ma solidarité au peuple de Goma, victimes des groupes et maintenant de la nature. La situation est certes grave, mais elle est contrôlée », a dit Félix Tshisekedi devant la presse nationale et internationale.
Sans aller par le dos de cuillère, le président de la République met en garde contre toute manipulation en cette période cruciale.
« l’heure n’est pas à la manipulation ou aux règlements des comptes en utilisant des mensonges et des manipulations dans le but de faire passer le gouvernement comme n’ayant pas le contrôle de la situation. Nous avons le contrôle de la situation », a-t-il dit.
S’agissant la gestion des personnes déplacées, Tshisekedi affirme que tout sera mis en œuvre pour venir en aide à la population victime de cette catastrophe naturelle.
« Il était question de choisir entre laisser la population décimer par la lave ou l’orienter ds des milieux non préparés et où elles souffriraient. Le gouvernement a choisi la deuxième option RDC. 5000 maisons détruites à Goma, le gouvernement avait déjà apporté les tôles pour commencer la reconstruction de 2000 maisons (…) », a-t-il argué.
Le premier des congolais a également donné des précisions sur le dégazage du lac Kivu dont le travail va commencer très prochainement.
« La lave n’est plus dans le cratère mais le volcan reste actif, il faut quand même rester méfiant. Nous n’avons pas encore d’éléments démontrant que les gens sont rentrés à Goma. Nous déconseillons la population de le faire. On ne sait pas ce qui peut se passer », a-t-il lancé un appel.
Selon Fatshi, il y a aucun observatoire au monde qui a su prévenir cette calamité.
À en croire ses propos, le gouvernement n’a pas encore l’étendue complète de la situation.
« À tous les compatriotes de bonne volonté qui ont les moyens, je leur demande de se mobiliser pour permettre au gouvernement de faire face à cette situation non prévue. La chose la plus délicate pour moi, c’est le retour de ceux étaient parti de Goma (..) faut organiser une prise en charge », dit-il.
Le président de la République souligne par ailleurs que c’est très difficile dans des situations pareilles d’avoir le nombre exact des sinistrés pour organiser une meilleure prise en charge.
Kevin INANA