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Mboso aux élus du FCC : « Quand vous refusez de signer la liste de présence, n’attendez pas qu’on vous donne la parole, vous êtes absents… »

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1er février 2021-Le candidat président du bureau définitif de l’Assemblée nationale était l’invité de l’émission Face-à-face de la radio Top Congo, ce lundi 1er février 2021.

Accusé à tort ou à raison de dictature par les députés du Front Commun pour le Congo (FCC), Christophe Mboso N’Kodia Mpwanga a répondu à ses détracteurs.

« Je suis quelqu’un des principes, et je respecte tout le monde. Nous invitons les députés nationaux à des plénières, mais un groupe de gens viennent sans signer la liste de présence. Mais dès lors que vous ouvrez la séance, ils demandent la parole par dizaine au même moment. Quand vous refusez de signer la liste de présence, n’attendez pas qu’on vous donne la parole parce que vous êtes absents », a-t-il répondu aux élus du FCC qui l’accusent de ne les avoir pas accordé la parole lors des plénières dirigées par le président d’âge.

Au sujet de la convocation du Premier ministre et des prérogatives du bureau d’âge, Christophe Mboso appelle les députés même ceux qui réagissent dans les médias à bien lire les textes qui régissent l’Assemblée nationale.

« Nous avons reçu l’autorisation de la Cour constitutionnelle de gérer l’Assemblée nationale au quotidien. Le même arrêt de la Cour constitutionnelle nous donne tout le pouvoir. Lisez le huitième feuillet de cet arrêt et vous comprendrez très bien que nous n’avons rien violé », a-t-il répondu.

Au sujet de la correspondance du Premier ministre adressée au bureau d’âge le jour de l’examen de la motion de censure contre son gouvernement, le président du bureau a recadré Sylvestre Ilunga Ilunkamba en soulignant que ce n’est pas le bureau d’âge qui investit le gouvernement.

« C’est la plénière qui décide de tout à l’Assemblée nationale. Ce sont les mêmes députés qui avaient voté pour l’investiture de son gouvernement et qui ont décidé de retirer leur confiance. Il faut que les choses soient claires à ce stade. Nous (bureau d’âge) ne sommes qu’à trois, qu’est-ce qu’on peut prendre comme décision sans passer par la plénière ? « , s’est-il interrogé avant de taquiner le Premier ministre :  » pourquoi il a démissionné alors s’il pensait que nous étions illégal ? ».

Rappelons que Christophe Mboso est candidat président pour le compte de l’Union sacrée à l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Kevin INANA

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