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Reprise des négociations entre gouvernement et Banc syndical de l’EPST : quand Lihau appelle à la responsabilité de toutes les parties, Tony Mwaba plaide pour un atterrissage en douceur !

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Jeudi, 28 octobre 2021-Les pourparlers entre le gouvernement et le banc syndical de l’enseignement primaire, secondaire et technique ont repris ce jeudi 28 octobre 2021 à Mbuela Lodge dans la province du Kongo Central. 

C’est le vice premier ministre en charge de la fonction publique, Jean Pierre Lihau qui a lancé officiellement ces assises en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le Ministre d’Etat en charge du budget Aimé BOJI, du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, du vice Ministre des finances, et de la vice Ministre de l’EPST Aminata Namasia.

Plusieurs autres personnalités, acteurs et partenaire de ce sous secteur de l’enseignement en RDC ont également pris à cette cérémonie qui permettra au gouvernement de se mettre d’accord pour trouver des solutions aux problèmes des enseignants.

Dans son speech, Jean Pierre Lihau a placé chaque acteur devant ses responsabilités.

«Chacun est placé devant ses responsabilités afin de permettre une issue heureuse des échanges. Nous devront partir sur base d’une confiance mutuelle. Choisir entre le chemin qui mène vers la paix sociale et la reprise des activités (bien que difficilement) et la grève », a-t-il martelé.

Prenant à son tour la parole, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’EPST a commencé par retracer les objectifs poursuivis par ces assises avant de plaider pour un atterrissage en douceur.

« Il y a exactement un mois que nous nous sommes réunis à Villanova dans la commune de la Gombe à Kinshasa pour discuter en vue de trouver des solutions aux revendications des enseignants peu avant la rentrée scolaire 2021-2022. Ces revendications étaient entre autres regroupés autour de le paiement du deuxième et troisième palier du salaire des enseignants, la prise en charge des N.U, la suppression des zones salariales, le paiement du solde de la prime des brousses, la réhabilitation des écoles et des enseignants désactivés. Faute de consensus entre le gouvernement de la République et le banc syndical de l’ESPT, les assises précitées ont été suspendues après quatre jours des débats. Aujourd’hui, nous voici encore une fois réunis autour d’une table pour le même objet », a dit le professeur Tony Mwaba à l’ouverture de ces assises.

À en croire ses propos, l’empressement avec lequel toutes les parties ont répondu à cet appel pour la reprise des travaux qui a été suspendue le 29 septembre dernier témoigne de la disponibilité au dialogue comme mode de gestion dans notre système éducatif.

« …Le gouvernement Sama Lukonde est résolument engagé dans la concrétisation de la politique de la gratuité de l’enseignement primaire pour permettre non seulement à nos enfants d’accéder à l’école mais de bénéficier aussi et surtout d’un enseignement de qualité. Pour se faire, il est engagé dans un dialogue social permanent avec les représentants de nos enseignants étant donné que la revalorisation de la profession de l’enseignant est au coeur de ses préoccupations », a-t-il argué.

Pour le ministre de l’EPST,  la commission paritaire « qui nous rassemble ce jour constitue un moment de dialogue avec franchise et sincérité entre nous en vue de trouver des solutions idoines aux problèmes qui empêchent l’entête de résultats ».

Conscient des enjeux, il a appelé au sens de responsabilité et au patriotisme de chacun de participants puisque, dit-il, la RDC sera en danger tant que les enfants qui sont l’avenir de la patrie n’auront pas suivi convenablement les enseignements tels qu’inscrit au programme scolaire.

Occasion pour Tony Mwaba de démontrer la bonne foi du gouvernement dans la recherche de la solution.

« Ainsi, étant donné que les enseignants désactivés pour absence ont été non seulement réhabilités, mais payés, l’arrêté interministériel instituant une commission permanente a été signée, les assises de la commission paritaire sont relancées par le gouvernement pour rassurer ses partenaires en guise de sa bonne foi. Face un environnement socioéconomique précaire causé par la crise sanitaire mondiale provoquée par la covid 19 qui a bouleversé les calendriers scolaires 2019-2020 et 2020-2021, les activités pertinente qui étaient déjà dans le pipeline ont connu des sérieuses perturbations empêchant ainsi leur accomplissement », a-t-il fait savoir.

Peu avant de conclure son mot, le patron de l’ESPT rappelé l’urgence pour les uns et les autres de faire preuve de bonne foi pour un aboutissement heureux des travaux.

« Pour cette raison, j’invite chacun de nous à prendre place à bord du bateau de changement de mentalité et de lutte contre les anti-valeurs d’une part et d’autre part, à faire preuve de patriotisme et de responsabilité en travaillant avec sagacité dans leurs analyses et recherche des pistes de solutions en vue de consolider la gratuité de l’enseignement primaire », déclare-t-il.

Par ailleurs, le gouvernement se dit déterminé à respecter ses engagements pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants et permettre à ces derniers de travailler dans les bonnes conditions.

 

Kevin INANA

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