Mercredi, 6 octobre 2021-Dans une correspondance adressée au Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, des femmes et jeunes de tous les 10 territoires qui composent le Kongo Central émettent le vœu de voir ce dernier échanger avec leurs déléguées ; soit 6 au total réunies toutes au sein de l’Espace Femme, une structure regroupant plusieurs associations féminines de cette province.
Les échanges qu’elles auront avec le n° 1 de la RD. Congo porteront essentiellement sur l’élection du Gouverneur et de son Vice pour laquelle ces femmes et jeunes se battent déjà en vue d’obtenir à tout prix son implication sans faille pour que, cette fois ci ou jamais, cette province soit dirigée par une femme membre de l’Union Sacrée pour la Nation (USN) ; une plate-forme soutenant sa vision.
L’idée d’initier cette démarche, peut-on lire dans cette correspondance, leur est venue après avoir constaté que depuis l’accession de FATSHI à la magistrature suprême, ce dernier ne cesse de lancer des signaux positifs en faveur de l’émergence de la gente féminine.
Cela se traduit notamment par le nombre de femmes faisant aujourd’hui partie du Gouvernement Sama Lukonde, d’une part, et par la nomination d’une toute première femme à la tête de la Banque Centrale du Congo, d’autre part.
Pour toutes les femmes et jeunes de cette province chère à Joseph Kasa-Vubu, Simon Kimbangu, Kimpa Vita, Kingotolo….seule une candidature féminine membre de l’Union Sacrée pour la Nation pourra être à même de sortir le Kongo Central de l’opprobre subi il y a deux ans avec le fameux « sextape » et, éventuellement, d’éviter les conflits qui minent éternellement les hommes de cette province, toutes les tendances politiques confondues.
Lesquels sont du reste caractérisés par l’utilisation abusive des jeunes qu’ils ont ainsi réduit jusqu’à leur plus simple expression.
Hisser une femme à la tête du Kongo Central, c’est aussi le souhait maintes fois exprimé par l’ensemble de la population de cette contrée Sud-ouest de la RD. Congo. Étant donné que de tous les 33 gouverneurs qui ont déjà eu à diriger cette province depuis des lustres, on note à peine une seule femme.
Il s’agit de Catherine Nzuzi wa Mbombo qui, avouons-le sans ambages, a laissé quelques réalisations à impact visible qui font encore parler d’elles à ce jour. Parmi lesquelles on peut citer à l’avant plan le Marché Mama Mobutu de Matadi communément appelé « Marché Sud ».
Dieudonné MUAKA DIMBI