Lundi, 18 novembre 2024-La journée mondiale des toilettes célébrée le 19 novembre de chaque année, a toujours été une occasion propice donnée aux autorités sanitaires d’adresser des messages à leurs administrés respectifs. Question de les pousser à améliorer leur manière de se comporter lorsqu’il faut faire leurs besoins, petit ou grand soit-il.
Au Kongo Central plus particulièrement, province située dans la partie Sud-Ouest de la République Démocratique du Congo, la Division provinciale de la santé publique hygiène et prévoyance sociale, à travers Nestor Tshiteku Kaboto, son chef de division, na pas cependant dérogé à la règle.
En effet, en marge de cette journée ayant cette année pour thème : « Les toilettes, espaces de paix », elle s’emploie à sensibiliser les masses.
Notamment celles de Matadi, une ville bâtie sur un relief montagneux caractérisé par la présence de grosses pierres qui empêchent de nombreuses familles à se creuser une fosse septique et à se construire une toilette. En l’occurrence celles habitant les vieilles quartiers des communes de Nzanza et de Mvuzi où faire un grand besoin pendant la journée relève du parcours de combattant. Surtout quand on fait la diarrhée.
Face à cet épineux fléau non encore vaincu totalement et lequel gangrène cette ville depuis des lustres, il y a certaines familles en manque de la pudeur, n’hésitent pas un seul instant à déféquer à l’air libre ; plongeant ainsi Matadi dans une situation de l’insalubrité criante très souvent occasionnée par la matière fécale jetée n’importe où et qui, pis est, jonchent parfois ses principales artères.
Ces excréments formés des résidus de la digestion humaine mettent d’habitude en mal les populations suite aux odeurs suffocantes qu’ils dégagent à longueur des journées et lesquelles font contracter diverses maladies à ces dernières. Entre autres le thyphoïde et autres dites des mains sales.
Cette sale façon de se comporter de la part de certains habitants du chef-lieu de la province du Kongo Central constitue, à notre humble avis, un véritable fléau nécessitant des efforts titanesques de la part des décideurs pour le combattre à tout prix.
Ne dit-on pas un corps sain dans un environnement sain ?
C’est dans cette optique que les autorités locales ayant la santé dans leurs attributions appellent les populations de la province du Kongo Central, en général, et celles de la ville portuaire de Matadi, en particulier, à utiliser et à entretenir désormais correctement leurs « espaces de paix » afin de se mettre à l’abri de plusieurs maladies transmises par les matières fécales appelées aussi fèces et surtout à éviter la défécation à l’air libre.
Ce n’est qu’à ce prix qu’elles se seraient épargnées de la contractation desdites maladies pesant parfois lourdement dans le budget de leurs foyers respectifs.
Dieudonné MUAKA DIMBI