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RDC-Dossier Minembwe : « l’attitude des gouvernants politiques est teintée…de complicité, de corruption et de peur compromettante » (Tribune) ! 

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Jeudi, 30 septembre 2021-J’ai choisi de soutenir Bitakwira dans son procès contre ceux qui l’accusent de propos haineux à l’encontre des Tutsi de Minembwe. Je ne peux pas dire que je dispose de toutes les informations sur cette accusation, mais au-delà de l’incident précis qui l’aurait occasionnée, c’est toute la question de la cohabitation avec les Tutsi dans le Sud Kivu qu’il met sur la place publique.

Le Congo vit des moments difficiles depuis quelques années, avec des massacres s’inscrivant visiblement dans un plan de dépeuplement et de repeuplement par la terreur. Depuis le Sud Kivu jusque dans l’Ituri, en passant par les territoires martyrs du Nord Kivu, des dizaines de villages sont vidés, brûlés, et des étrangers aux ascendances rwandaises sont régulièrement signalés sur les théâtres de l’insécurité. Les relations entre le Congo et le Rwanda sont des plus tendues. Moult rapports internes et internationaux pointent du doigt le Rwanda comme acteur majeur dans cette opération criminelle.

C’est dans ce contexte que se signale un problème dans le problème : la guerre larvée de contrôle de Minembwe par un groupe de Tutsi congolais qui veut se faire appeler « Banyamulenge » (ceux qui habitent Mulenge) et non plus « Banyarwanda » (ceux qui viennent du Rwanda).

Ce changement d’appellation cacherait des intentions de s’approprier des terres, étant donné que traditionnellement, au Congo, toutes les terres appartiennent à des ethnies, parmi lesquelles ne figurent historiquement ni les Banyarwanda et encore moins les Banyamulenge.

Le subterfuge serait de faire passer le terme Banyamulenge comme une ethnie, de la présenter comme victime de xénophobie et d’obtenir, ine fine, avec le soutien de la communauté internationale, un droit à l’autodétermination sur un territoire stratégiquement choisi d’avance, notamment Minembwe.

Ceci expliquerait l’activisme de l’ancien ministre Tutsi Azarias Ruberwa, et celle de son successeur numérique dans le gouvernement, Alexis Gisaro, dans la question de Minembwe.

Ce n’est un secret pour personne, l’attitude des gouvernants politiques est teintée depuis longtemps de complicité, de corruption et de peur compromettante. C’est pour cela que l’affaire Bitakwira, au-delà de la personne, doit mobiliser tous les Congolais pour s’exprimer, non dans un esprit xénophobe, comme veulent le faire croire certains, mais dans un esprit de citoyenneté responsable. C’est aussi l’occasion pour les « Banyarwanda » réellement intégrés, qui ont toujours vécu en harmonie avec les autres ethnies, de se démarquer des tueurs présumés et des pécheurs en eau trouble.

Kimikambo GONTCHO
_Conscience nationale en action_ 
_whatsApp +243 81 27 22 490_

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